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À l’heure où le budget 2025 de la France est en pleine discussion entre les différentes chambres parlementaires, l’UE réfléchit elle aussi à son financement. La nouvelle Commission souhaite notamment élargir la marge de manœuvre financière de l'UE. C'est pourquoi la présidente Ursula Von der Leyen souhaite une réforme du Cadre Financier Pluriannuel (CFP), notamment par la suppression des subventions agricoles. Le Centre de politique européenne (cep) estime que la réduction prévue à quatre fonds est raisonnable, mais met en garde contre des risques politiques.

Au lendemain du discours de politique générale du Premier ministre Michel Barnier, l'ambition du nouveau gouvernement de renforcer l'influence française au sein de l'Union européenne est on-ne-peut-plus claire, malgré sa fragilité.

Depuis la dissolution de l'Assemblée nationale et les élections législatives des 30 juin et 9 juillet derniers, la France peine à sortir de sa crise institutionnelle et se trouve face à un paysage politique plus incertain que jamais, remettant en question ses capacités décisionnelles. Pourtant, au-delà de ses frontières, les fondations de son influence dans la sphère bruxelloise perdurent.

La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a récemment présenté les lignes directrices de son second mandat 2024-2029. Elle souhaite renforcer la compétitivité du continent et promouvoir l'innovation durable. Le Centre for European Policy (cep) conseille des mesures concrètes sur la base de ces intentions, en s’appuyant sur une priorisation et une réglementation intelligentes.

La France est confrontée à un choix cornélien les 30 juin et 7 juillet prochains. À ce stade, les sondages n’indiquent pas que le camp de la majorité présidentielle est en mesure de l’emporter. Au contraire, le RN et son allié, le LR d’Éric Ciotti, sont les mieux placés pour obtenir la majorité relative, voire absolue. Derrière eux, le Nouveau Front Populaire (NFP) – alliance de gauche, voire d’extrême gauche – est également bien positionné et pourrait créer la surprise. Dans ce contexte, il convient déjà d’imaginer l’impact des politiques potentiellement mises en place par ces deux gouvernements, l’un d’extrême droite, l’autre de gauche voire d’extrême gauche.

Les élections européennes ont profondément ébranlé l'UE, en particulier l'Allemagne et la France. Alors que la coalition « feu tricolore » du chancelier Scholz en Allemagne a essuyé une défaite inédite, Emmanuel Macron est allé jusqu’à convoquer de nouvelles élections législatives en France. Deux graves crises gouvernementales dans les plus grands États membres plongent l'UE dans une crise de survie politique. C'est ce qui ressort d'une analyse des élections réalisée par le Centre for European Policy Network (cep).

Selon les experts du cep, l'UE a besoin d'une économie plus robuste et d'un processus décisionnel plus efficace pour résister à la concurrence géopolitique et géoéconomique des États-Unis et de la Chine. Mais selon une étude du Centre for European Policy Network (cep), il n'est pas nécessaire de modifier les traités de l'UE pour y parvenir.

L'UE risque de prendre du retard dans ses principaux secteurs innovants tels que l'automobile, les produits pharmaceutiques et l'aérospatiale. Les progrès sont insuffisants dans les technologies d'avenir telles que l'intelligence artificielle, qui n’a bénéficié que de 1,7 milliards de dollars de la part du secteur privé en 2023 contre 23 milliards aux États-Unis, soit 13 fois plus. Dans ce contexte, Le Centre for European Policy Network (cep) présente ses propositions pour une refonte économique de l'Europe.

Le 25 avril, le président Emmanuel Macron a prononcé son deuxième discours de la Sorbonne, après celui du 26 septembre 2017. Plus long, plus riche en propositions concrètes, et déployant une ambition maximale pour l'Union européenne, les commentateurs peinent à définir sa cible : s'agit-il des électeurs potentiels de son parti pour les prochaines élections européennes, du Parlement européen, ou bien surtout de ses partenaires européens ? Nous avancerons ici que, si le discours a évidemment des répercussions électorales, notamment en raison de son fort contenu en propositions, il s'agit avant tout d'un discours destiné à interpeller les États membres, comme cela avait déjà été le cas en 2017.

L’Union européenne (UE) traverse actuellement une période de changement d’époque qui remet en question sa position géoéconomique dans le monde. La réorganisation de l’environnement géopolitique menace sa compétitivité et de par son organisation et son fonctionnement actuel, L’UE n’est pas préparée à faire face aux défis qui s’annoncent. Le Centre for European Policy émet des critiques à l’égard du statu quo institutionnel actuel de l’UE et recommande une réorientation drastique des priorités politiques. L’UE doit notamment faire face à une triple crise de nature géopolitique, climatique et technologique et sa trajectoire politique actuelle tend plus à l’affaiblir qu’à la renforcer. Pour faire face à toutes ces incertitudes et retrouver une pleine stabilité, la mise en place d’un nouvel ordre européen apparaît nécessaire.