Technologie de l'information
Le projet européen de portefeuille numérique
Les Analyses du cep
Bruxelles propose trois options. Les États membres doivent soit développer eux-mêmes les applications, soit missionner une entreprise de le faire, soit reconnaître une solution qui a déjà été développée. Le cep a examiné ces différentes solutions et fait son choix : « Nous préconisons que les applications respectives soient développées par le secteur privé. L'État n'est, en effet, pas le meilleur entrepreneur. Le développement de ces applications par le secteur privé permettra de susciter entre les entreprises une concurrence qui donnera naissance au meilleur portefeuille numérique », explique Philipp Eckhardt, économiste, qui a rédigé l'étude avec Lukas Harta, juriste au Cep.
Après leur mise en service, les portefeuilles numériques disponibles sur les smartphones devront être acceptés non seulement par les autorités et les grandes plateformes en ligne (GAFA), mais aussi par des secteurs réglementés comme l’industrie bancaire.
Les experts du cep préviennent que ces entreprises seront obligées d'accepter les portefeuilles numériques. « Cela ne signifierait pas seulement pour des entreprises comme Facebook ou Google une ingérence dans leur liberté d'entreprendre », déclare L. Harta. Ce dernier considère également que le projet de la Commission de décider seule d'étendre l'obligation d'acceptation à d'autres fournisseurs en ligne n’est pas exempt de failles sur le plan juridique : « Sur un aspect aussi important, le législateur doit avoir le dernier mot, c'est-à-dire le Parlement et le Conseil », souligne-t-il.
Cette étude est publiée en langue anglaise
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Le projet européen de portefeuille numérique (publié 26.10.2021) | 215 KB | Download | |
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